Le Quidditch ensorcelle le campus de Dijon

Par Valentin Donisi

Le Quidditch, sport de référence dans le monde d’Harry Potter, a su s’adapter à notre monde de moldus pour devenir une discipline sportive à part entière.
Une équipe s’est formée à Dijon récemment.

Golden Owls – Dijon Quidditch, Joueuses de l’équipe

Golden Owls – Dijon Quidditch, Joueuses de l’équipe

Vous pensez lire un énième canular ? Et bien non, tout ce qui est écrit dans cet article est bien réel ! Le Muggle Quidditch (Quidditch Moldu en français) est un sport ayant été créé aux Etats-Unis en 2005. Il mêle 4 disciplines sportives : le handball, le rugby, le basket et la balle aux prisonniers. Il est directement dérivé de la saga Harry Potter, créée par J. K. Rowling. On retrouve les fondamentaux comme le balai, le matériel du jeu et les postes occupés. Les règles ont néanmoins dû être adaptées sachant que la grande différence avec le monde magique du sorcier à lunettes est, vous l’aurez deviné, que les balais volants n’existent pas !

Un sport sans magie

Une équipe est composée de 7 joueurs sur le terrain et de remplaçants (7 dans l’idéal). Le jeu se déroule avec 3 types de balles : le souafle pour marquer des buts, 3 cognards pour éliminer des joueurs adverses en les touchant avec et le vif d’or matérialisé par une balle de tennis dans une chaussette accrochée à un joueur neutre. Les joueurs se répartissent en différents postes. 3 poursuiveurs doivent marquer des buts dans les cerceaux avec le souafle, un gardien de but protège les cerceaux et joue aussi le rôle de poursuiveur, 2 batteurs éliminent des joueurs avec les cognards et un attrapeur chargé d’attraper le vif d’or. 6 arbitres par match sont présents pour surveiller ces postes. Je vous ai perdus ?

Ne vous inquiétez pas, des bandeaux de couleurs portés par les joueurs servent à différencier chaque poste !

Golden Owls – Dijon Quidditch, Entraînement

Golden Owls – Dijon Quidditch, Entraînement

Vous l’aurez compris, plusieurs actions se déroulent en même temps durant le jeu. Il est donc nécessaire d’avoir de l’endurance, du physique et une bonne vision du jeu. Le balai (un tube de PVC en fait) est un handicap plutôt qu’un moyen de se glisser dans la peau d’Harry Potter. Ce sport n’est absolument pas réservé aux fans de la saga. Il est ouvert à tout le monde qui souhaite pratiquer un sport original, les filles comme les garçons. Les équipes sont mixtes avec un quota à respecter : pour 4 personnes du même sexe, il doit y avoir 2 personnes du sexe opposé. Il peut aussi être pratiqué à tout âge.

A la conquête du monde des moldus

Le Quidditch est en plein développement dans le monde et en France. Il est surtout présent en Amérique du Nord et en Europe. Il dispose d’une fédération internationale et nationale.
La première équipe française a été créée à Nantes il y a 5 ans.
Depuis, d’autres équipes ont vu le jour, principalement dans les grandes villes (2 équipes à Paris, Toulouse, Lyon, etc.). N’importe quelle personne peut décider de créer une équipe, il suffit d’être motivé et d’avoir de la bonne volonté.
A Dijon, un appel sur Facebook a été lancé il y a plus d’un an et demi. Depuis, une équipe s’est créée après une familiarisation avec ce sport et des entraînements réguliers. Elle se prénomme Golden Owls (Chouettes d’or) en référence à la ville de Dijon. Chaque équipe porte un nom inventé. La participation au SAITEN 2015 sur le campus de l’IUT lui a permis de se faire connaître et de donner envie à de nouveaux joueurs de la rejoindre !

Des compétitions de Quidditch existent dans le monde au niveau mondial, européen (la France l’a remportée une fois) et national. Il existe également des tournois et des matchs amicaux auxquels les Golden Owls ont déjà participé. Ils permettent aux équipes d’améliorer leur jeu et de rencontrer d’autres joueurs. Une grande coopération a lieu entre les équipes, via les réseaux sociaux notamment. L’état d’esprit de ce sport est très agréable avec de la mixité, de l’ouverture d’esprit et de la convivialité !

Atterrissage réussi en terres dijonnaises !

Cet état d’esprit se retrouve au sein de l’équipe de Dijon qui est confiante en son avenir et à l’avenir de son sport. Une réelle évolution a eu lieu depuis sa création (matériel de qualité, tenue personnalisée, nombre de joueurs en augmentation, intérêt des médias…). Les 2 personnes que j’ai rencontrées, Valentin, le coach et trésorier, et Mohamed, le vice-capitaine et chargé de la communication, ont même postulé pour faire partie de l’équipe de France ! Un partenariat a été conclu avec le manga café Manga-T, où il est possible de rencontrer des joueurs de l’équipe. La Bibliothèque Municipale de Dijon a également contacté l’équipe pour initier des enfants au Quidditch en mars. Les jeunes ayant entre 8 et 14 ans sont actuellement les plus intéressés par ce nouveau sport. Des entraînements ont même été créés pour leur tranche d’âge dans certaines équipes. Ce sera peut-être bientôt le cas à Dijon si assez de jeunes montrent leur intérêt pour ce sport !

Golden Owls – Dijon Quidditch, Course à l’entraînement

Golden Owls – Dijon Quidditch, Course à l’entraînement

Golden Owls est une équipe jeune, motivée pour progresser, pleine d’espoir et d’envie de faire connaître son sport et d’en casser les préjugés. N’hésitez pas à découvrir ce sport au-delà de votre première impression (comme moi avant l’entretien pour cet article) !

Lors de nos études, il n’y a pas mieux que les stages pour appliquer les enseignements de notre formation. Il n’y a également pas mieux que la pratique de ce sport pour en comprendre les règles. N’hésitez pas à le découvrir et à l’essayer sur les terrains de sport du campus où l’équipe de Dijon s’entraîne chaque dimanche à partir de 14 heures.

Pour plus d’informations, consultez la page Facebook de l’équipe de Dijon et n’hésitez à la contacter, grande réactivité assurée !

Une nouvelle Vapeur pour 2017 !

Par Adélie Tirel

La salle de concert dijonnaise va rénover ses locaux à partir du printemps 2016 et ouvrira ses (nouvelles) portes en 2017. Une Vapeur plus grande et plus ouverte sur son quartier verra donc le jour !

La Vapeur d’aujourd’hui

Depuis 20 ans, La Vapeur fait partie intégrante du paysage musical et culturel de Dijon. En 2012, elle obtient le label SMAC (Scène de Musiques Actuelles) décerné par le Ministère de la Culture. En plus de proposer des concerts toute l’année, la Vapeur accueille des groupes locaux dans ses studios de répétition et organise des ateliers en lien avec les musiques actuelles. L’équipe se compose d’un directeur, Yann Rivoal, d’un personnel administratif, d’un petit service de communication, de vacataires et de nombreux bénévoles.

Radiohead, Connan Mockasin, Christine & The Queens ont joué dans le Club devant 200 personnes ou dans la grande salle. La Vapeur accueil et accompagne aussi les groupes locaux dans ses studios de répétition. Impliquée dans la scène musicale de sa ville et de sa région, la salle accueillera le festival GénériQ comme début d’année en partenariat avec les Eurockéennes de Belfort.

vapeur

La Vapeur de demain

Les locaux de la Vapeur sont devenus trop petits et inconfortables pour l’accueil des artistes et du public. Ces travaux auront pour but de les moderniser l’équipement technique et de rendre plus chaleureux et accueillant les locaux actuels.

La configuration de l’ensemble sera complétement revue puisque la grande salle pourra contenir 1200 personnes et un bar. Le Club gardera son côté intimiste avec ses 230 places, son bar et son vestiaire. Les studios de répétition seront eux aussi agrandis et un nouvel espace de vie, Le Foyer, sera créé pour l’accueil du public.

Pour être en phase avec l’éclectisme de sa programmation et les activités du lieu, le parvis de la salle s’ouvrira sur l’avenue de Stalingrad et offrira des nouvelles collaborations avec les associations du quartier.

Vous pouvez retrouver un aperçu de ce que sera la nouvelle salle sur son site internet.

Pendant la métamorphose

La Vapeur ne compte pas disparaître totalement pendant 1 an et demi, au contraire !

Elle continuera ses activités mais hors les murs. Le Consortium, La Péniche Cancale, L’Athénéum et d’autres lieux plus discrets hébergeront la programmation de la Vapeur pendant le temps des travaux.

En attendant, je vous invite à profiter des derniers concerts avant la fermeture, Aaron et Feu ! Chatterton ont déjà été annoncé pour le début d’année !

Singall Gospel chante Noël !

Didier Grand-Perret

Le chœur Singall revient avec un tout nouveau spectacle pour plusieurs concerts exceptionnels intitulés « Gospel de Noël ».
Vous n’avez pas pu assister aux deux concerts du dimanche 13 décembre à Chevigny ? Ne vous inquiétez pas Singall sera présent le vendredi 18 décembre 2015 à 20h30 à Is-sur-Tille et le 20 décembre 2015 à 16h à Polliat !
Ce spectacle propose au public un programme ambitieux aux arrangements revisités en collaboration avec la référence du Gospel Bourguignon : le pianiste Sébastien Vaivrand.
Entre des morceaux grandioses (The First Noël, Let the Church Say Amen etc) et d’autres plus intimistes (We are, I don’t what you’ve come to do etc), les 150 choristes offriront au public des instants uniques et lui feront ressentir la magie de Noël.

Grâce à sa tradition d’apprentissage oral, le Gospel est aisément accessible aux amateurs. Ouvert à tous, sans sélection de niveau, Singall Gospel est un chœur laïc, qui  propose un gospel détaché de sa vocation religieuse mais porteur d’un message humaniste universel et d’un dynamisme contagieux.
En 20 ans d’existence, Singall Gospel est devenu un acteur incontournable du Gospel Mass Choir en Bourgogne, désireux de poursuivre son développement tout en gardant sa qualité.
Le chœur de Singall vous attend désormais les 18 et le 20 décembre prochains !

Sébastien Français

Un Noël extraordinaire à Dijon

Pour Noël, la ville de Dijon s’est parée de ses plus beaux atours, proposant de nombreux événements et activités.

Son et Lumière 2015

Son et Lumière 2015

Dans les rues…

A Noël, Dijon illumine de mille feux. La porte Guillaume et le centre-ville sont illuminés, la place de la Libération compte de nombreuses décorations pour une ambiance féerique garantie.

A l’initiative de la fédération de commerçants Shop in Dijon, des chants de Noël sont également diffusés dans les rues du centre-ville en boucle de 10h00 à 19h00.  Objectif : créer une atmosphère conviviale dans les rues passantes de la ville.

Place de la République…

Petits et grands trouvent leur bonheur, entre attractions et artisanat.

Comme tous les ans, le traditionnel village de Noël a été installé place de la République, où une cinquantaine de chalets sont ouverts. Une belle occasion pour dénicher des cadeaux originaux !

Une grande roue permet également de profiter d’un panorama unique à 40 mètres de hauteur. De même, une piste de luge synthétique de 25m de long est ouverte de 10h à 20h.

Place de la Libération…

Une patinoire de 600m² toute en glace authentique a été installée. Vous pouvez y patiner pour la modique somme de 1 euros.

Huit soirées y sont également proposées :

  • Samedi 28 novembre jusqu’à 21h30 : soirée d’ouverture (après le ballet sur glace)
  • Vendredis 4 et 18 décembre jusqu’à 21h30 : soirée fluo
  • Samedis 5,12 et 26 décembre jusqu’à 23h : soirée disco
  • Vendredi 11 décembre de 19h à 21h30 : tempête des neiges
  • Samedi 19 décembre : barbe à papa offerte à 16h et soirée fluo ou bulle jusqu’à 23h

A l’hôtel de ville…

Dijon propose deux spectacles son et lumière.

Un premier spectacle, nommé « Dijon, un patrimoine pour l’humanité » met à l’honneur le patrimoine bourguignon et ses climats reconnus au patrimoine de l’UNESCO en 2015. Il permet également de découvrir l’histoire de la capitale de Bourgogne, haut lieu de gastronomie réputé pour ses vins dans le monde entier.

Le spectacle fait sa première le 18 décembre à 18h et est mis en scène les 19, 20, 21, 22 et 23 à 18h ainsi que le 24 à 17h45.

Un second spectacle est également proposé aux enfants le soir du 24 décembre, à 18h. À travers le spectacle « Féerie de Noël », venez découvrir l’histoire du petit Lucas qui, la veille de Noël s’endort en rêvant de paysages merveilleux des 4 coins du monde, des aurores boréales du Pôle Nord, aux animaux de la jungle en passant par Dijon …

Le père Noël fera ensuite une apparition sur le toit de l’hôtel de ville et viendra à la rencontre des plus jeunes pour leur offrir des papillotes avant d’aller commencer sa distribution de cadeaux !

Joyeux Noël !

Faites le choix du restaurant universitaire Montmuzard pour manger varié et équilibré !

Par Clémence Thomas

Nous, étudiants, n’avons pas tous de grands talents culinaires et, n’avons pas non plus forcément, le temps de cuisiner durant la pause déjeuner. C’est alors que le restaurant universitaire Montmuzard entre en scène et nous propose ses plats.

Je suis allée à la rencontre de Ludovic FAZIO, directeur du pôle restauration, pour connaître et vous faire partager la « recette » de ce lieu dédié à la restauration des étudiants mais pas uniquement !

Le RU : faits et chiffres !

Tout d’abord, il faut savoir que le restaurant Montmuzard est accessible à tous et durant toute l’année, que l’on soit étudiant, professeur, salarié ou même retraité. Seuls les tarifs varient, de 3.25 € pour les étudiants à 7.90 € pour les particuliers. Le paiement se fait par recharge de votre carte étudiant ou par versement en espèces.

Les 60 salariés du CROUS, dont 15 étudiants, 2 pâtissiers, et 11 cuisiniers s’activent sur 3 étages. Ils proposent ainsi aux 3000 clients quotidiens durant la période scolaire, des espaces distincts :

  • Au rez-de-chaussée, ce sont plutôt des menus variés et équilibrés, avec de nombreux choix d’entrées, plats, et desserts. Vous trouverez forcément un assortiment selon vos goûts et vos envies.
  • Au premier étage, se trouve la cafétéria, pour ceux qui préfèrent les hamburgers, les pizzas, les pâtes… Il ne faut pas en abuser, 5 fruits et légumes par jour, ne l’oubliez pas !
  • Enfin, au deuxième étage, est proposé un restaurant gastronomique.
    Avis au gourmand, menu à la carte, menu du marché avec une belle carte des vins.
Un repas de midi au restaurant universitaire Montmuzard

Un repas de midi au restaurant universitaire Montmuzard

Une mécanique bien huilée

Nous avons la chance en tant qu’étudiants, de payer seulement la moitié de la valeur réelle d’un repas, soit 6.50 €. Le budget s’élève à environ 100.000 euros par semaine pour la confection des menus. Ces derniers sont définis par le chef cuisinier trois semaines avant leur préparation. Tous les produits, sauf le pain (confectionné localement) et le café, sont sélectionnés via un logiciel de commande, commun aux 25 CROUS de France.

Une fois la commande réceptionnée, tous les plats sont cuisinés au sein du restaurant. Les cuisiniers préparent nos repas dès 6h30, afin qu’ils soient prêts pour le premier service de 11h30. Ainsi, tous les produits sont frais, de bonne qualité, et nous mangeons exclusivement de la viande française !

Si vous souffrez d’allergies alimentaires, n’hésitez pas à prendre contact avec le personnel du restaurant. Des plats plus adaptés pourront vous être proposés.

La gestion des quantités du RU Montmuzard repose principalement sur le nombre de repas distribués à la même date, l’année précédente. Malheureusement, les produits invendus ne peuvent pas être redistribués mais les déchets sont recyclés grâce à une plateforme de tri mise en place récemment.

Un restaurant à l’écoute des étudiants et qui innove

Le restaurant universitaire s’est fixé comme objectif de moderniser ses offres et de se rapprocher des attentes des étudiants.
En effet, Le RU cuisine également pour certaines cafétérias du campus et propose aussi des pasta box, et des soupes maison.

Vous voulez un sccop ?! Une grande nouveauté devrait voir le jour au sein du campus de Dijon d’ici 2016 : un Foodtruck s’installera sur l’esplanade ERASME !

Au fait, si vous recherchez un job étudiant, voici un bon plan : pensez à déposer votre CV au RU. Le volume horaire proposé est de 3h maximum par jour.

Résidence Mansart : Les 10 commandements à suivre pour un quotidien épanoui

Par Gaëtan Berry 

La Résidence universitaire Mansart, espace destiné à stocker des étudiants en grande quantité, est un lieu où hygiène, place et intimité font bon ménage… Ou pas !
Pour le découvrir, nous vous proposons les 10 commandements pour une vie épanouie en résidence universitaire !

  1. D’espace, tu n’auras pas besoin

Effectivement, vivre dans un 9m² est une expérience hors du commun. Dans cette pièce : un lit, qui devient très vite ton meilleur ami ; un lavabo, qui se transforme en lave-vaisselle ou parfois même en lave-linge… pour les plus téméraires ; une table polyvalente, qui permet aussi bien d’étudier, de manger, de repasser que… de dormir quand des invités se présentent ! Une armoire aussi, qui fait beaucoup réfléchir : « pourquoi ai-je acheté toutes ces fringues ? »

La morale est simple : endroit restreint, c’est certain ! Alors, malin, tu devras être !

LA chambre universitaire !

LA chambre universitaire !

  1. Une cuisine raffinée, tu confectionneras

Grâce aux équipements mis à disposition, la cuisine de la résidence universitaire permet de mettre les petits plats… dans les petits !

Parmi eux en effet, une plaque chauffante avec une option intégrée : fais à manger avant 20 heures sinon tu mangeras demain !

  1. Une douche mixte tu utiliseras

Oui, tu as bien lu, les douches sont mixtes à la résidence universitaire. Alors, pense à bien nouer ta serviette en sortant !

  1. De la propreté des toilettes, tu devras t’accommoder

La vie en collectivité a ses inconvénients. L’un d’eux : nous n’avons pas tous la même perception de la propreté et cela se vérifie généralement… dans les toilettes ! Je n’ai pas besoin de donner de détails, n’est-ce pas ?!

  1. Des moments hors du commun, tu vivras

L’imprévu, c’est ton quotidien en résidence universitaire : des flyers pour les pizzas régulièrement glissés sous ta porte, aux témoins de Jéhovah que tu rencontres en cuisinant ton poulet, en passant par l’alarme incendie qui retentit une fois par mois.
Tous ces micro-événements animent assurément ton quotidien d’étudiant si sérieux 😉

  1. Le volume, il faudra baisser

On dit que les murs ont des oreilles, cette expression prend tout son sens ici ! A la résidence universitaire, on entend tout… Oui, j’ai bien dit : TOUT !

  1. Ton tour, tu attendras

Qui dit douche, cuisine et toilettes communes, signifie aussi : attends ton tour pour en profiter !

  1. Des invités, tu recevras

Il ne faut pas avoir peur d’inviter des amis dans un 9m². Il faut juste être méthodique. Une fois organisé, ce petit chez toi devient un lieu très convivial où tes invités n’ont pas d’autre choix que d’être proches les uns des autres. Un seul mot d’ordre : convivialité !

  1. En communauté, tu vivras

La résidence universitaire est un lieu de partage – et pas seulement des toilettes ou de la douche – mais c’est surtout une aventure humaine faite de rencontres très enrichissantes !

  1. Des économies tu feras

« Last but not least » : Malgré les petits inconvénients vus plus haut, la chambre en résidence universitaire demeure LE bon plan pour faire des économies. Il faut compter entre 150 et 200 euros, toutes charges comprises. Un tout petit prix pour un épanouissement personnel garanti !
Pourquoi hésiter ?! Rejoins-nous à Mansart 😉

Zoom sur mes bons plans shopping à Dijon !

Par Solène Diotte-Fernet

Parce que le shopping est l’un de mes passe-temps favoris, je partage avec vous mes bons plans dijonnais.

Au centre-ville…

→ Notre suédois préféré : H&M. Il y a un tas d’articles à petits prix pour tous les styles, du plus classique au plus girly. Il existe aussi des basics qui ne sont vraiment pas chers. J’ai craqué pour une robe très simple à 19,99 euros ! C’est le genre de pièce à porter avec des sneakers ou des chaussures plus habillées pour sortir. Elle s’accessoirise très facilement. D’ailleurs, H&M propose une gamme très large de bijoux et accessoires.

robe

Robe H&M, 19,99€

Le + : en cabine, on peut essayer autant d’articles qu’on le souhaite (dans la limite du raisonnable !). Et surtout, H&M reprend les vêtements qui ne plaisent plus contre un bon d’achat !

Adresse : 51 rue de la Liberté au centre-ville de Dijon.

         → Le magasin Transat dans le Centre Dauphine, non loin d’H&M. Les prix sont un peu plus élevés… mais il propose différentes marques comme Peace n Love, Lili&Lala, Andy&Lucy pour les connaisseuses. La boutique présente des vêtements assez originaux mais pour les budgets serrés, attention à bien sélectionner.

Le + : c’est une petite boutique qu’on ne trouve pas partout. Elle propose aussi des sacs à mains et des chaussures.

Adresse : 15 rue Bossuet, dans le Centre Dauphine.

A la Toison d’Or

Les magasins de vêtements y sont nombreux mais certains ont ma préférence :

→ Pour trouver des vêtements, des chaussures, des sacs, il faut aller chez Primark. Là, j’ai trouvé un tas d’articles entre 10 et 15 euros, c’est le paradis quoi ! Le piège dans ce magasin, et je vous parle en connaissance de cause, c’est que j’ai eu envie de tout acheter parce qu’il y a vraiment beaucoup de choix. Par contre, il ne reste souvent que de très grandes tailles donc il faut y aller assez régulièrement.

J’ai notamment trouvé, dans cette caverne d’Ali Baba, un jean boy-friend (19 euros) très agréable à porter et qui n’est pas trop large au niveau de la cheville. Je l’ai essayé avec une blouse verte à 13 euros. Pour celle-ci, petit conseil, il vaut mieux prendre une taille au-dessus parce que les petites tailles sont vraiment étroites !

Jean boy-friend, Primark, 19€

Jean boy-friend, Primark, 19€

Le + : au 1er étage, il y a un petit rayon déco et ça c’est super cool parce qu’en plus de vous habiller, Primark décore votre appartement !

→ En sortant de Primark, je conseille un petit tour chez Hollister ! Et non ce n’est pas toujours trop cher… On peut trouver des articles tout au long de l’année en promotion. Il faut y aller souvent parce que des petits trésors sortent de la réserve.
Et ce ne sont pas des collections qui datent et qui traînent depuis des années dans le stock, ce sont des articles très récents. Par exemple, en ce moment, on trouve des hauts à partir de 12,99 euros. Sinon, il y a toujours des basics comme de simples t-shirts ou des hauts à manches longues à 18 euros. Pour trouver tout ça, il faut se diriger vers la dernière salle, c’est là que seront les petits prix !

Le + : les offres sur les brumes : 3 pour 21 euros et l’ambiance californienne qui change des autres magasins.

Zara : c’est un peu LE magasin où on peut trouver tout ce qu’on cherche.
A petit prix ou non… A l’heure où j’écris c’est encore fermé pour cause de travaux de rénovation, à mon grand désespoir… Mais au moment où vous lirez ces lignes, j’aurai certainement déjà fait le tour de toutes les nouveautés  ! 😉

Chez Zara, on peut se tourner vers un style plus classique, un peu working girl, ou alors dénicher des choses plus originales et plus adaptées aux jeunes (TRF). Dans ce rayon justement, les prix sont moins élevés et il y a aussi des basics.

Le + : si je peux donner une petite astuce, j’ai même choisi des vêtements dans le rayon enfant ! Ils vont jusqu’au 14 ans, ce qui correspond à un 34-36.

→ Chez Newlook, j’ai également trouvé des petits prix et des articles sympas. J’aime beaucoup ce magasin parce qu’il y aura toujours une petite chose qui me plaira ! J’ai d’ailleurs déniché un pantalon taille haute façon cuir. Depuis le temps que je le cherchais ce fameux simili cuir (29,99 euros) ! Et pour l’accompagner, j’ai choisi une chemise bordeaux à pois à 24,99 euros ! A porter avec une paire de sneakers ou des derbies. Il y a aussi des chaussures mais je ne les conseille pas car ce sont des talons vraiment hauts !

Pantalon simili cuir et chemise bordeaux à pois

Pantalon simili cuir et chemises bordeaux à pois

Le + : Les sacs et les accessoires


 

Lucie, la blogueuse dijonnaise de La vie en Lucie, nous donne aussi son avis :

Solene : J’aimerais savoir si tu fais les boutiques à Dijon et si oui quelles sont tes boutiques préférées ?  Connais-tu des bons plans ? Préfères-tu faire les magasins en ville, à la Toison d’or ou ailleurs ? 

 Lucie : Je fais souvent les boutiques à Dijon, principalement à la Toison d’Or. Je trouve le centre-ville assez mort, à part H&M, il n’y a pas beaucoup de boutiques qui me plaisent, et c’est bien dommage. Je recommande tout de même la boutique Les jolies lilloises, qui propose des vêtements très sympa avec des prix assez abordables et des prix un peu plus chers.

Boutique Les Jolies Lilloises, 16 Bis rue de La Poste, Dijon

Boutique Les Jolies Lilloises, 16 Bis rue de La Poste, Dijon

J’adore également la boutique Body Pop, qui propose énormément de produits pour le bain et pour le corps, ainsi que des bougies. La boutique est très jolie, ça donne envie, et les boules pour le bain sont top ! On en retrouve en forme de cupcakes et donuts, c’est à croquer. 

Sinon, je vais régulièrement à la Toison d’Or, principalement à New Look, qui est un magasin que j’adore, et également à Primark pour tout ce qui est accessoires/chaussures et sacs. Avec mon budget d’étudiante, je ne peux pas tellement me permettre d’aller dans des boutiques plus chères, ça reste donc assez limité, et la plupart des magasins que je préfère ne sont pas encore… à Dijon, je vais donc régulièrement sur Paris faire mon shopping ! Je vais principalement à Forever 21, Stradivarius, Pull & Bear, Bershka, Mac, The Body Shop, Lush…

Alors, avis à ces marques, Dijon les attend avec impatience !

A Dijon, le Trial Indoor International a fait son show !

Par Claire Sablé

« Un concours hippique mécanique »

Le week-end dernier a eu lieu la 3ème édition du Trial indoor international au Zénith de Dijon. La mise en scène de ce show mécanique était signée Bernard Estripeau, raison de plus pour ne pas manquer ce rendez-vous incontournable !

On décolle ?

Le chauffeur de salle entre en piste et commence à ambiancer le public, il nous fait vivre le spectacle et commente toute la compétition.

Ce soir, parmi nous, des pilotes exceptionnels prêts à nous donner des sueurs froides :

Benoit Bincaz : il est français, âgé d’à peine 18 ans. Il a gagné cette année le grand prix du Japon et, dans la catégorie junior, le grand prix des Etats-Unis.

Un deuxième français est aussi présent, avec une nouvelle moto Beta : Loris Gubian.

Le troisième pilote à entrer en scène est anglais. Longtemps dans le top 5 mondial, il vient aussi avec sa toute nouvelle moto espagnole Vertigo, c’est James Dabill.

Le vétéran de cette soirée, mais certainement le plus expérimenté, vient du Japon ! Il a terminé à la seconde place le week-end précédent à Montbéliard. Plusieurs fois dans le top 5 mondial et champion du monde en 2006, Takahisa Fujinami appelé aussi Fujigas !

Enfin, présent également, celui qui n’a pas quitté la plus haute marche du podium depuis huit ans, l’Espagnol Toni Bou !

Nous avons aussi le plaisir d’accueillir en VTT Nicolas Vallée ainsi que Vincent Hermance, champion du monde 2015.

Des musiques électro rythment la soirée, il y a une vraie interaction avec les spectateurs qui sont impliqués dans le spectacle !

La scène présente 5 zones d’obstacles qu’il faudra au mieux surmonter : la zone des caisses gigantesques, la zone Security Access, la zone de la mutuelle des motards partenaire de cette tournée, la zone Stonebox et pour finir la zone de béton.

Je suis réellement prise dans l’action du spectacle, les pilotes attendent et réclament nos encouragements, on sent l’intérêt de notre participation.

Pendant l’entracte, les pilotes s’imprègnent du parcours.

Pendant l’entracte, les pilotes s’imprègnent du parcours.

Le premier tour confronte les 5 pilotes de motos, puis les deux vététistes.

Pour le deuxième tour, les trois premiers du classement concourent. Et pour clôturer le spectacle, j’assiste à l’affrontement de Toni Bou en moto et de Vincent Hermance en VTT, lequel des deux réussira à faire le meilleur chrono !?

Ce soir, Loris Gubian prend finalement la deuxième place derrière l’intouchable Toni Bou et devant Takahisa Fujinami , Benoit Bincaz et James Dabill

Pour la petite histoire : Le trial ?

Ce sport apparaît en Angleterre dans les années 50. A l’époque, on testait les performances des motos en tout-terrain à des degrés variables de difficultés, et hop, ainsi est né un nouveau sport : le trial ! Le but est de surmonter des obstacles en deux-roues en posant le moins possible le pied à terre. A cette époque, les zones étaient très dures pour les motos, et l’expression « Try » (Essayer) a semblé bien exprimer la complexité de cette discipline. Puis, l’expression a évolué en « Trial » (Épreuve).

En France, le premier trial est organisé par le Moto Club Bellifortain le 16 décembre 1951 et se déroule dans la forêt de Fontainebleau.


 ZOOM sur la discipline

Un bon équilibre, une grande maîtrise de soi et de son deux-roues, sont les principales qualités nécessaires pour pratiquer le trial en moto ou en VTT. La compétition consiste à franchir 5 zones d’obstacles sans jamais poser le pied par terre, ou le moins possible. Tout cela, dans le temps imparti. L’objectif des pilotes est de terminer la compétition sur la première marche du podium tout en assurant un show au public.

Aujourd’hui, pour pratiquer ce sport, de nombreux clubs existent parmi lesquels le TCCO (Trial Club Côte D’Orien), club dijonnais. Il faut évidemment commencer jeune car le trial implique beaucoup d’heures de pratique et de conduite pour arriver à ce niveau.

Le trial est vraiment la discipline moto qui peut rentrer le plus facilement dans des salles comme celle du Zénith : il n’y a pas trop de contraintes techniques, ni de pollution, ce sont de petites motos qui ne font pas beaucoup de bruit et qui consomment peu.


Ce qu’ils en ont pensé :

J’ai recueilli l’avis du public au cours de ce show aussi physique que spectaculaire et justement, tous les spectateurs semblaient comme moi, conquis :

« Spectaculaire », « Grandiose », « De l’émotion », « Une ambiance de folie pour une soirée de pure spectacle », « Trial j’adore !!!! De vrais artistes motorisés », « Événement extraordinaire et spectaculaire », « Toni quoi !! J’adore !! », « Très bon spectacle… Pourtant à la base je ne suis pas fan de moto ».

Alors, je vous donne rendez-vous dans deux ans pour un autre show plein de surprises et de rebondissements !

Vous voulez en voir plus ? J’ai filmé pour vous 😉

Manga-T, l’îlot japonais de Laetitia à deux pas de la Place Darcy

Le coin lecturePar Oihana Husson

Pour vous et pour mon plus grand plaisir, j’ai rencontré Laetitia, gérante de Manga-T, un manga café, qui a ouvert 4 passage Darcy, le 3 octobre dernier. Un lieu récent, certes, mais qui rencontre un succès certain.
Nous sommes jeudi, jour de semaine et il y a pourtant un bon nombre de clients. Quelques habitués, mais également beaucoup de curieux. Laetitia prend le temps de parler avec chacun, d’expliquer le concept, la carte, toujours avec le sourire.

Il faut dire que les mangas cafés sont assez rares en France, moins d’une dizaine, m’apprend Laetitia au cours de notre entretien.

C’est à l’issue d’un voyage au Japon , il y a deux ans, que cette commerciale alors âgée de 35 ans décide de démissionner et de partager sa passion avec d’autres personnes. Dans un premier temps, elle fait une étude de marché au Dijon Saiten, sur 700 personnes. C’est alors qu’elle prend l’ampleur de l’intérêt du public pour les mangas. « 650 m’ont laissé leurs coordonnées afin que je les recontacte lors de l’ouverture du café. Le projet a tout de suite plu. ». Laetitia a aussi, par la suite, lancé une campagne de crowdfunding (financement participatif) via plateforme Ulule, sur laquelle elle a réussi à récolter 6000€ ! Il faut dire qu’avec un prix moyen de 8€ pour un manga, le projet a de l’intérêt. Le but est simple : partager une passion pour les mangas, ainsi que pour la culture japonaise, en permettant aux amateurs de lire autant de mangas qu’ils le souhaitent sans se ruiner pour une série. « Lorsque l’on souhaite acquérir une série de 60 tomes, cela revient vite très cher. De plus, cela permet également aux personnes de découvrir des mangas qu’ils pourront acheter par la suite chez un de mes partenaires. »

Le projet aboutit finalement un an et demi plus tard, après un travail acharné pour le mettre en place.

Manga-T propose donc des forfaits lecture à 4€ l’heure, 6€ les deux heures et 8€ la demi-journée. Les plus passionnés pourront investir dans des forfaits prépayés à utiliser sans date limite, ou encore des packs illimités à la semaine, au mois ou à l’année.

Outre l’univers du manga, la vocation culturelle du café ne s’arrête pas là. Laetitia bénéficie de nombreux partenariats avec les associations locales telles que AFJD, l’ADMA ou encore l’ANGD pour proposer au public des animations, qu’il s’agisse d’ateliers d’initiation à la langue, à la calligraphie ou encore au Cosplay.

« Je voulais vraiment partager la culture japonaise avec le public. Quand je suis rentrée du Japon, j’avais ce besoin de partage, d’aller au delà des conventions et festivals, malheureusement trop rares, dont le cadre n’est pas toujours idéal. Ce n’était pas assez. »

Lorsque je lui demande si elle n’a pas peur que cet engouement pour la culture japonaise ne soit que le fruit d’un effet de mode, elle me répond : « Je ne suis pas du tout inquiète. Je suis moi-même fan de manga, d’anime et culture japonaise depuis une trentaine d’années, et lorsque j’ai fait mes recherches, j’ai vu que la France suivait beaucoup les tendances japonaises. Ce n’est pas un effet de mode, mais plutôt une façon de vivre. Les passionnés évoluent, mais le Japon a beaucoup à leur proposer. C’est pour ça que je veux que Manga-T puisse s’adresser à toutes les générations. Je ne veux pas me cantonner à une seule spécialité. »

C’est donc dans un véritable petit îlot japonais, situé à deux pas de la place Darcy, que vous pouvez  dévorer plus de 2500 ouvrages, déguster thés, Kimura, Bubble Tea, acheter quelques spécialités en vente sur place, ainsi que des créations faites main par Laetitia, le tout dans une atmosphère conviviale. Vous pouvez donc rencontrer Laetitia et d’autres passionnés de culture japonaise au 4 passage Darcy, du Mardi au Dimanche.

Et comme elle aime à le dire à chaque personne qui quitte son Manga-T pour mieux y revenir : Matane ! またね [autrement dit, à bientôt ;)]

Les horaires de Manga-T : 

Mardi : 13h00 – 19h00

Mercredi : 10h00 – 19h00

Jeudi : 13h00 – 19h00

Vendredi : 10h00 – 19h00

Samedi : 11h00 – 19h00

Dimanche : 14h00 – 18h00

L’agenda de Manga-T pour les semaines à venir :

  • fin octobre : soirée spéciale Halloween avec l’association Kabuki Cosplay
  • mi-novembre : soirée Maid Café
  • fin-novembre : Bubble Tea à l’occasion d’un concert de J-Rock ( hors du café )

Pour plus d’informations, consulter la page Facebook de Manga-T.